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 Life is so Ridiculous...

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Ryan G. Butler
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Ryan G. Butler


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MessageSujet: Life is so Ridiculous...   Life is so Ridiculous... EmptyMar 27 Déc - 4:17




    Ryan & Dimmey


    Par une des deux seules fenêtres de la pièce où regardait Ryan, la pluie tombait drue. L'hiver anglais n'est plus ce qu'il était. La neige aurait dû tomber depuis quelques jours déjà. Le froid était là, ciselant les chaires et refroidissant les cerveaux. Mais la neige, elle s'obstinait à rester dans les nuages, le thermomètre restant au-dessus de zéro. Il soupira. La bêtise de l'humanité faisait souffrir la planète et le comble était qu'ils ne s'en rendent même pas compte. Jusque quand les neiges éternelles dureront-elle, qui peut le dire ? Quoi qu'il en soit, il ne pouvait rien faire seul et ça ne changerait pas. Les cours étant finis, il pouvait se reposer un peu dans la salle commune. Bien qu'il eu de l'énergie à revendre, un peu de calme parfois fait du bien quand on a vraiment mal à la tête comme à l'instant présent. Enfin c'est une façon de parler, à cette heure-ci, le calme, il n'y en avait que très peu dans cette pièce bondée d'élèves d'âges diverses, excités par la liberté de fin des cours. Le silence n'était évidemment pas de rigueur et ils y allaient à cœur joie. Il soupira une nouvelle fois en se frottant le crâne. Peut-être couvait-il une maladie ? Dans ce cas ne serait-il pas mieux d'aller à l'infirmerie ? À l'abri des projectiles diverses qui volaient parfois dans cette pièce. Il n'en avait pas envie. Il ne voulait que regarder le ciel gris sombre en buvant un célèbre et délicieux thé anglais, tout en ignorant le bruit pour soulager sa tête meurtrie.

    Une heure passa, peut-être deux. Le bruit faiblit, un certain nombre d'étudiants étant partis faire leurs exposés dans leurs chambres ou d'autres choses plus intéressantes. Ses devoirs à lui ? Ils les feraient plus tard. Comme toujours au dernier moment la nuit, l'envie ne lui venant pas pendant la journée. Ryan adorait la nuit, surtout en hiver, il se souvenait comme d'hier le silence surnaturel des nuits neigeuses, un calme d'on il aurait bien besoin au moment présent... Sortant de sa rêverie, il but le reste de son thé maintenant froid d'un trait, observant tel un archéologue le fond de sa tasse constellé de feuilles aromatiques. La lumière du jour étant maintenant presque absente, les capteurs de luminosité, véritable miracle dans un établissement aussi vieux, décidèrent d'allumer les lampes dans l'établissement. Une lueur jaunie par le temps sortit des ampoules, révélant maintenant une pièce, n'abritant maintenant qu'une quarantaine de personnes, tous assises, livre en mains sur les seules chaises encore intactes de la pièce exceptée celle en face de lui, occupée par son sac, gardien de la place qu'il voulait garder vide.

    Une jeune femme entra dans la pièce d'un pas lourd et sévère. « Une jeune femme » en effet, cette fille semblait être presque assez âgée pour faire part du corps enseignant. Légèrement vêtue pour une telle saison, elle arborait des cheveux noirs de corbeaux et des yeux bleus éclectiques, comme Ryan en fait. Sa peau semblait d'un blanc laiteux, mais son regard, dur comme de la glace, mettait au défi quiconque de lui adresser la parole. Visiblement, elle cherchait une place où elle n'aurait à se coltiner personne avec elle. Mais la seule place disponible était juste devant lui. Avec un air de lassitude, elle tourna les talons pour se diriger vers la sortie de la salle en voyant qu'aucune n'était disponible. Étrangement, cette fille l'appelait au défit et Ryan adorait les défis. Elle était entourée d’une aura de mystère qu’il aimerait bien percer si cela était possible. Il était décidé En enlevant son sac de la chaise d'en face, il l'interloqua juste assez fort pour qu'elle puisse l'entendre :

    - Tu peux t'asseoir ici si tu veux.

    Il savait bien évidement qu’en lui disant cela, il lui demandait de le tuer pour l'avoir dérangée mais qui ne tente rien n’a rien n’est-ce pas ? Et puis, une petite discutions calme avec une personne censée lui permettrait peut-être de dissiper sa migraine qui-sait ? Tant que ça ne dégénère pas bien sur. Il devra faire attention à ce qu’il dira pour l’éviter.











Dernière édition par Ryan G. Butler le Mer 28 Déc - 0:43, édité 1 fois
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Dimmey Thomson
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MessageSujet: Re: Life is so Ridiculous...   Life is so Ridiculous... EmptyMar 27 Déc - 15:05

Les yeux vidés d’énergie, Dimmey déambulait le long d’un couloir. Elle venait de terminer les cours de la journée, et elle en avait plus qu’assez d’avoir à y participer. Cela faisait neuf ans qu’elle n’avait pas progressé d’un pouce dans la maîtrise de son don, alors pourquoi s’acharner quand il paraît évident que tous les efforts qu’elle voudra fournir seront inutiles ? Une lassitude immense s’était alors emparée d’elle, et la voilà qui ne savait même pas où elle allait.

Elle ne voulait pas regagner sa chambre. Parce que cela signifiait se retrouver seule avec ses pensées, seule avec des émotions dont elle se passerait volontiers. Non, ce qui lui fallait, c’était un endroit assez bruyant pour réussir à lui embrouiller les idées. Un endroit où elle ne serait pas obligée d’adresser la parole à qui que ce soit pour être distraite de ses pensées. Et la solution lui parut alors évidente : la salle commune. Il y avait toujours tellement de monde là-bas, que le bruit de fond y était habituel. Et personne ne viendrait l’embêter si elle réussissait à se trouver une place isolée.

Prenant alors un pas plus assuré, la jeune femme longea un autre couloir, laissa défiler plusieurs portes sans même y jeter un coup d’œil, et s’arrêta enfin devant la salle qui l’intéressait. Poussant le battant, elle s’avança de quelques pas et jeta un regard circulaire autour d’elle, histoire de repérer une place qui serait susceptible de lui convenir. Mais ce n’était apparemment pas son jour de chance, car aucune n’était libre. Il fallait vraiment qu’elle soit fatiguée pour avoir eu l’idée de venir ici, pensa-t-elle alors. Tous ces visages innocents, ces bavardages incessants, elle en avait perdu le goût depuis longtemps maintenant. Une nouvelle vague de lassitude l’envahit et elle tourna les talons, prête à se rabattre sur son habituel tête à tête avec son ordinateur.

Mais alors qu’elle abattait pour la seconde fois sa main sur la poignet de la porte, une voix lui parvint, et elle n’eut aucun mal à comprendre qu’elle lui était adressée, puisque Dimmey était la seule personne debout dans la salle. Se retournant à nouveau beaucoup plus lentement, elle fixa droit dans les yeux le jeune homme qui avait osé l’apostropher. Un sac se balançait au bout de son bras, qui était apparemment posé sur la chaise en face de lui, désormais vide. Tiens, elle n’avait même pas remarqué cette place. Mais maintenant qu’on lui avait proposé de s’y installer, elle n’avait plus envie de le faire, parce que cela signifiait des remerciements, et donc engager une conversation, et donc quelque chose qu’elle tenait absolument à éviter.

Et puis merde, à la fin. S’avançant jusqu’à la chaise désignée, elle repoussa un peu trop brutalement le dossier, et lança à l’adresse du garçon d’une voix sèche :

- Je suis pas du genre à faire la conversation, alors si t’attends quoi que ce soit de moi, c’est même pas la peine d’espérer. Vu ?

Il fallait bien qu’elle mette les choses au clair, parce que s’il espérait soutirer quoi que ce soit d’elle, il se trompait lourdement. Après ces belles paroles, elle s’assit enfin et ferma les yeux les yeux quelques instants, histoire de vider son esprit au maximum, et ne faisant même plus attention au jeune homme.
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MessageSujet: Re: Life is so Ridiculous...   Life is so Ridiculous... EmptyMer 28 Déc - 11:09




    [Désolé c'est nul j'avais pas d'inspi aujourd'hui çwç]

    L'air presque furieuse, la nouvelle arrivante se résigna à s’assoir en face de lui, repoussant le dossier de la chaise opposé comme tel. D’une voix sèche, elle lui fit bien comprendre qu’elle n’était pas là pour parler et que toute tentative serait inutile et, il s’en doutait, également dangereuse. Avec un sourire amusé, il l’observa discrètement fermer les yeux, la tête en arrière. Il voulut reprendre instinctivement une gorgée de thé, se souvenant qu’après avoir levé sa tasse qu’elle était déjà vide. Il la reposa dans un tintement de porcelaine. En regardant la fenêtre, il répondit pourtant avec un petit rire :

    -En voila une qui ne s’encombre pas de gentillesse inutile n’est-ce pas ?

    Elle avait parlée sincèrement et c’est ce qui lui plaisait. Ryan détestait l’hypocrisie, même s’il en faisait souvent l’usage. Cette jeune femme n’était pas aimable et elle l’avouait, chose bien rare pour laquelle Il l’avait respecté des ses premières paroles. Pourtant, elle ne répondit pas. Du moins Ryan ne l’avait pas entendu répondre. Un opportun quelconque vint troubler leur discutions bien primitive pour le moment. Il se tenait sur le pas de la porte la plus proche d’eux, à vociférer les larmes aux yeux toutes sortes d’insultes à l'égard du jeune homme, comme quoi il l’aurait trahi. Ce devait être une des personnes qui avaient fait face à la dure réalité. Bon d’accord c’était un peu à cause de lui si sa petite amie l’avait plaquée en trouvant totalement par hasard des photos compromettantes, mais bon il n’avait pas à salir délibérément son uniforme ce midi. En fait Ryan n’y fit pas vraiment attention jusqu'à ce qu’il crie tellement fort que chaque personne de la pièce, même les plus éloignés, commencèrent à l’entendre. Soupirant d’agacement il avança une main vers les gonds de la porte, sans même la regarder, pour la lui claquer au nez au sens propre du terme. Le silence studieux de la pièce revint, troublé uniquement pas les innombrables goutes d'eau s'écrasants sur le toit. Il s’excusa auprès de sa voisine de table avec un sourire radieux

    -Désolé, c’est… l’un de mes " amis ".


    En retournant au spectacle pluvieux fenêtré, il s’interrogea. Il était vrai qu’il avait peu d’amis véritables. Enfin plutôt ceux qui n’ont pas encore provoqué sa fourberie. Déclenchant des évènements malheureux dans leur vie privée. Il ferma les yeux, rendant ses pensées plus profondes encore. S’il restait tout seul, c’était par choix, pas forcément à cause de son petit jeu se persuadait-il. Le serpent qui vivait lui en perçait bien trop souvent sa carapace de bonnes intentions et il en voyait les conséquences : plus personne pour le soutenir ni pour le protéger. Il pouvait bien le faire tout seul de toute façon mais pour combien de temps ? Sa maitrise de son don n’avait jamais été si affutée. Il dépassait la plupart des personnes de son âge. Peut être pourrait-il convaincre Olivia Black de lui donner d’autres leçons supplémentaires. Il devait penser également au devoir de demain...

    Son mal de tête lui revint soudain. Il grogna de douleur en frottant son crâne meurtri.



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Dimmey Thomson
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MessageSujet: Re: Life is so Ridiculous...   Life is so Ridiculous... EmptyDim 1 Jan - 10:55

Elle eut à peine le temps de se vider l’esprit que le garçon reprit la parole. Elle ne prit cependant même pas la peine de lui répondre, il lui semblait avoir été suffisamment claire sur ce point. Et de toute façon, la gentillesse, Dimmey ne savait même plus ce que c’était. Elle l’avait su, à un moment, cela ne faisait aucun doute. Mais tellement de choses avaient changé depuis, et elle la première. Mais le garçon semblait avoir compris qu’il était inutile d’insister, car il n’avait pas repris la parole. Puis la jeune femme se rendit compte que quelque chose clochait : une voix se faisait beaucoup trop forte par rapport aux autres. Ouvrant alors les yeux, elle les braqua sur le jeune homme qui se tenait sur le pas de la porte, à proférer des injures. Envers qui, Dimmey n’en savait rien et s’en contrefichait, mais s’il y avait bien quelque chose qu’elle détestait, c’est qu’on la dérange. Et pour le coup, il avait très mal choisi son moment.

S’apprêtant alors à entrer en action pour lui clouer le bec, Dimmey fut devancée par son voisin de table qui lui claqua la porte au nez. Il fallait bien avouer que cela était efficace, puisque le silence revint immédiatement. Pourtant, la jeune femme fut frustrée qu’on lui eut coupé l’herbe sous le pied et se tourna de nouveau vers le jeune garçon, qui ne fit pas attention à la tête qu’elle faisait et la regarda avec un grand sourire avant de lui avouer que c’était un de ses amis. Sur le coup, elle en oublia sa frustration. C’était donc à lui que s’en prenait l’autre guignol ? Dans ce cas, il avait une notion de l’amitié vraiment particulière, et elle ne put s’empêcher de lancer :

-Si t’appelles ça un ami, alors je dois en avoir un paquet.

Ce qui n’était, bien évidemment, pas le cas. Mais elle n’ajouta rien de plus, le garçon ayant fermé les yeux à son tour. Elle en profita pour l’étudier davantage : après tout, si elle avait affaire à lui, autant qu’elle en sache un maximum dès maintenant. Mais il ressemblait à tous les autres garçons de l’école, aucun détail particulier ne lui sauta aux yeux. Puis il grogna et amena la main à son front, et au même instant, la porte se rouvrit.

Le guignol refit son entrée, hurlant plus fort que jamais et s’approchant dangereusement de leur table. Cette fois, Dimmey ne laissa pas le temps à son voisin de faire quoi que ce soit. Il avait fini par vraiment l’énerver, et elle allait le lui faire comprendre. Se relevant d’un bond, elle se dressa face à lui, l’attrapa par le col de sa chemise et hurla afin de couvrir le son de sa voix :

-Toi le comique, t’as intérêt à sortir d’ici avant que je t’arrache la langue !

Puis elle le relâcha et l’autre s’arrêta soudain de crier, son regard allant de Dimmey à son soi-disant « ami ». Il pâlit puis murmura quelque chose qui ressemblait à des excuses et quitta la salle précipitamment. Dimmey resta quelques instants les yeux fixés sur la porte afin de reprendre son calme, complètement indifférente aux dizaines d’élèves qui avaient désormais le regard rivé sur elle, puis se rassit. Elle jeta un coup d’œil à son voisin qui n’avait rien manqué de la scène, et lança d’une voix où il n’y avait plus aucune trace de colère :

-Désolée d’être intervenue, mais il était vraiment chiant. Au moins, je pense que tu seras tranquille pour un bon bout de temps.
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